Réponse au JDLE: Le Paradoxe des hydroliennes marines – Quand le pseudo développement durable n’est pas soutenable

 

2017-REPONSE DE JEAN FLUCHERE A VALERY LARAMEE DE TANNENBERG DU JDLE

  (voir la réponse ci dessous, après l’article en italique)

 

2017-JDLE-RAZ BLANCHARD- GARE AUX GALETS

http://www.journaldelenvironnement.net/article/raz-blanchard-gare-aux-galets,79056

Le 02 février 2017 par Valéry Laramée de Tannenberg

Les cailloux viendraient-ils à bout d’une hydrolienne de plus de 800 tonnes?

Les galets menacent-ils la sécurité des hydroliennes. C’est la question à laquelle va tenter de répondre le Shom.

 

C’est au bord du littoral du Cotentin qu’EDF et DCNS Energies entendent implanter leur première ferme pilote d’hydroliennes. A 3 kilomètres au large du village de Jobourg, l’énergéticien et le constructeur d’hydroliennes prévoient de mettre à l’eau 7 machines de 2 mégawatts (MW) de capacité unitaire, d’ici à 2019. Ces turbines OpenHydro pourront alors bénéficier de la puissance et de la régularité du Raz Blanchard, l’un des plus puissants courants de marée d’Europe. Mais il faudra pour ce faire lever une hypothèque: les galets.

 

LANCÉS À 23 KM/H

 

Par un fort coefficient de marée, la vitesse du courant peut atteindre les 12 nœuds: près de 23 km/h. «Or, à cette vitesse, on ne sait pas à quelle hauteur les galets se déplacent», explique Thierry Garlan. Roulent-ils sur le fond ou flottent-ils entre deux eaux? Hormis les tourteaux, nul ne peut répondre à la question.

 

Elle n’est pas sans importance. «Selon leur déplacement, sur le sol ou en pleine eau, il faudra peut-être renforcer les socles des hydroliennes, voire protéger leurs pales», explique l’ingénieur au laboratoire de géologie marine du service hydrographique de la marine (Shom).

 

Pour en avoir le cœur net, le Shom va immerger au printemps plusieurs appareils de mesure dans la zone guignée par EDF et DCNS. On en saura alors un peu plus sur les migrations des galets du Raz Blanchard.


 

Réponse de Jean Fluchère.

 

Cette hydrolienne pèse 300 t et repose sur une embase de 1 000 t de béton.

Elle a une puissance maximum de 1 MW

Elle a un facteur de charge de 10 %.

Elle produira donc si elle marche 876 MWh par an.

 

Eléments de comparaison :

Le stator d’un alternateur d’une tranche de 1 000 MW pèse 300 t.

Il produit chaque année 7 746 MWh par an et à la demande.

Bilan : l’impact matière des hydroliennes réclame 1 000 % d’empreinte supplémentaire par rapport à un groupe turboalternateur.

Paradoxe : Le pseudo développement durable n’est pas soutenable.

 

Pour en savoir plus :

http://www.sauvonsleclimat.org/energies-marines-la-france-en-retard,-comme-d%E2%80%99habitude/35-fparticles/1959-energies-marines-la-france-en-retard,-comme-d%E2%80%99habitude.html

 

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